Nath2, j'avais dit que j'essaierai de répondre à tes questions mais je n'ai pas ces réponses!
Je ne puis me faire une opinion sur le judaïsme réformé, je ne les connais pas, uniquement les différences théoriques.
Là n'est pas le problème, me semble-t-il. Je n'ai pas eu ces mauvaises expériences dont tu parles mais il est vrai que l'on m'a testée en titillant ma patiente. La question du temps est dure sur le coeur.
Mon témoignage sur la question est un étonnement. J'ai vu trois rabbins sur deux continents et aucun ne m'a refusée, n'a été impatient. En revanche, les intermédiaires pour arriver jusqu'à eux ont été... Bon, pas de médisance même si comme toi, ceux-là m'ont fait perdre un temps précieux. je trouve invraissemblabe que pratiquants et rabbanims aient été ouverts et aidants alors que les moins pratiquants se sont révélés sectaires et fermés sur ma personne.
Serait-ce un jeu de pouvoir similaire aux cercles de la bureaucratie? Une projection de ses propres manques?, me demande-je.
Pour le reste, quant au choix du courant, ne faut-il pas aller dans le fleuve où nous pourrons nager sincèrement? Sinon à quoi bon? On en bave de toute façon, et dans l'un plus que dans l'autre, semble-t-il... (ce qui ne négativise pas la valeur de l'un ou de l'autre). Peut-être oublie-tu que cette difficulté pour le postulant à la conversion est valable également pour le juif assimilé qui n'a rien reçu, qui sait à peine qu'il est juif. Dans ce cas, le chemin pour gagner la confiance d'une communauté est pareillement ardue. Je suis certaine que des "juifs de naissance (comme tu dis) pourraient témoigner de ce que je soulève ici. Même méfiance, même tests, même exigences dans la pratique. Est-ce que de considérer les choses ainsi apaise ton coeur blessé?
Avancer selon ses forces du moment, pas à pas...