a titre personelle je suis d'accord avec toi rouhama ke la tora devrait etre le lien du peuple juif, mais personne n'est a l'abandon kelke soit ses croyance ou son niveau d'assimilation...
a titre personelle je suis d'accord avec toi rouhama ke la tora devrait etre le lien du peuple juif, mais personne n'est a l'abandon kelke soit ses croyance ou son niveau d'assimilation...
Merci Joshai, tu m'as dit quelque chose de sympa, ça fait plaisir.
Rouhama
Joshai
Chacun d'entre nous, qui est juif , se proclame juif et est fier d'etre juif, a ses propres raisons, ses propres criteres.
Quels que soient les votres, je les respecte.
Moi je sais pourquoi je suis restée juive.
La culture yiddish est immense. Elle a diffferents aspects. De part definition elle est juive mais une tres grande partie de cette litterature bien que s'adressant aux juifs n'est pas a proprement parlee , religieuse. La litterature yiddish est en effet pleine de sagesse mais cette sagesse est le refflet de la vie quotidienne des gens qui parlaient le yiddish.
Ceux qui parlaient le yiddish etaient juifs et ne posaient pas la question.
C'etait tres simple, pour mes grands-parents, ceux qui parlaient le yiddish etaient juifs et dans une certaine mesure, evidente pour l'epoque,
pour etre juif, il fallait pouvoir parler le yiddish.
Il est evident que les temps ont changes. Il y a des juifs maintenant qui ne savent pas un mot de yiddish ou d'hébreux....
Cultiver la Memoire est egalement important.
Cependant, la Shoa n'est pas ce qui fait que nous nous sentions juif.
C'est un chapitre de notre histoire, douloureux parce qu'elle est encore dans nos memoires.
Il y a d'autres evenements qui ont marques notre histoire et qui font de nous ce que nous sommes. Que ce soit l'inquisition, l'expulsion des juifs d'Espagne,la creation de l'etat d'Israel. etc. Il faut cependant admettre que tous ces evenements, c'est de l'histoire et certains juif peuvent ne pas vouloir porter le poids de cette histoire.
Pour terminer je dirais qu'etre juif c'est avoir la VOLONTE d'assumer un passe commun, un present commun et un avenir commun.
Ce passe commun c'est ...le connaitre,et bien des jeunes ignorent qui etaient Jabotinsky,Anylewich, Dayan , Herzl, Trumpeldor et j'en passe...
Ce present commun c'est de se sentir solidaires les uns des autres.
Cet avenir commun peut signifier pour plusieurs continuer en Gola,pour d'autres, de vivre en Israel..
Agnesca, dois-je comprendre que pour toi, etre juif c'est le folklore (la culture yiddisch) et les persécutions ?
C'est un peu triste de n'avoir que ça pour se définir...
Choussar
tu es triste ....Je te remercie infiniment de bien vouloir m'accepter tel que je suis.Je n'arrete pas de me dire que je ne merite pas ton infinie bontée, Cette nouvelle me bouleverse et va changer ma vie. Sois en beni jusqu'a la 42 eme generation.
Neanmoins, moi personnellement je ne t'en demande pas tant. Je te dispense de me supporter, et de me repondre....
La sagesse de la halakha te sera necessaire pour accomplir d'autres taches que de me juger. Ne gaspille pas ta sainte energie et ton inspiration divine.
Agnesca, en ces jours de repentance avant Kippour j'aimerais savoir si je t'ai offensée, si c'est le cas je te présente mes excuses "en public" et je souhaite que tu ne m'en tiennes pas rigueur.
SI tu es fâchée je suis prête à réfléchir à une façon de réparer mes torts.
Quoiqu'il en soit, que la bénédiction d'Hachèm soit sur toi.
Rachel
Agnesca et Rouhama,
les deux futures maman du forum (ce serait drôle que vous accouchiez en même temps) : personnellement je vous estime autant l'une que l'autre, je ne comprends pas pourquoi vous vous "crêpez le chignon" de la sorte. Mon rabbin dit qu'être Juif repose sur 3 piliers : Terre-Peuple-Torah.
Agnesca je pense que tu es Juive par tes origines yiddishophones et ton attachement indubitable à la terre d'Israël. La torah est un peu entre parenthèses en ce moment mais sait-on jamais ?
Rouhama, toi tu me sembles en recherche dans la Torah et tu dois "officialiser" ton appartenance au peuple, dont je ne doute pas une seconde. Vous voyez qu'à toutes les deux il manque un élément du triptyque, alors je dirais "égalité".
Essayons de nous abstenir de porter un jugement sur la façon qu'ont les autres d'être Juifs et nous ne nous en porterons que mieux. Il paraît que les Romains ont vaincu les Juifs parce que le jour ils étaient unis, mais la nuit ils se battaient entre eux. Ne recommettons pas les mêmes erreurs.
Rouhama
Je te remercie de ton honnetée.
Oui certains de tes mots m'ont blessés dans mon identité. Mots peut être involontaires de ta part . Depuis je t'ai pardonnée et je ne t'en tiens pas rancoeur.
Je sais que ta vie présente n,est pas facile et que tu aspire à redécouvrir tes racines juives.
Une amie ( également juive et musicienne) a écrite sur ce sujet de redécouverte de soi juif un beau texte . Permet moi de t'en situer qu'une petite partie:
''''Le clarinettiste David Krakauer revisite la musique yiddish
A Cracovie, ville de ses ancêtres, le New-Yorkais a mixé tradition et rythmes électro-funk.
« Mon nom est Krakauer, bienvenue dans ma ville ! » lance David « de Cracovie », un brin provocateur, en ouverture de ses concerts dans la verdoyante cité médiévale dont il porte le nom. Né à New York dans une famille juive ayant fui les pogroms d'Europe centrale à la fin du XIXe siècle, David Krakauer rêvait depuis l'enfance de la ville de ses ancêtres polonais. « Lorsque, en pleine guerre froide, je lisais tout ce que je pouvais trouver sur Cracovie dans les encyclopédies, j'étais loin d'imaginer que je pourrais y venir un jour. »
En ce printemps 2003, dans la forêt de stèles du cimetière juif, le clarinettiste cherche - d'abord avec décontraction, puis frénétiquement - des tombes portant le nom de sa famille. Il en oublie toute fatigue, lui qui, depuis quatre soirs, enregistre dans la cave humide du club Indigo une jubilatoire version funky électronique des musiques klezmer, le swing tournoyant des noces et des banquets de l'ancien ghetto juif. Au fil des rues étroites de Kazimierz, l'ancien quartier juif, Krakauer joue les guides, tour à tour bouleversé par un mur constitué de fragments de tombes détruites, puis savourant la sérénité d'une petite synagogue, méditant sur l'empreinte des mezouzotes, ces talismans en hébreu placés au pas des portes, et brutalement arrachés... « Ce qu'on imagine à partir des livres et des photos n'a rien à voir avec ce qu'on ressent ici : le passé y est encore palpable », explique le musicien.
Tout en se réjouissant du renouveau de la culture juive qui a succédé à la chute du mur de Berlin, Krakauer (né en 1956) se demande s'il ne préférait pas l'époque où Kazimierz était laissé à l'abandon. Les dérives commercialo-touristico-kitsch qui y règnent désormais le mettent en fureur. Même si, de caractère plutôt placide, il affiche une sorte de calme amertume en constatant qu'au kiosque de la place principale du quartier, à quelques mètres des bus allant à Auschwitz (à une heure de route de Cracovie), on vend aussi bien ses propres disques que des statuettes en bois caricaturant les clichés antisémites. « Aux Etats-Unis, tente-t-il de relativiser, nous avons bien des figurines stéréotypées sur les Indiens... »
David Krakauer s'est souvent produit au Krakow jewish culture festival, organisé depuis une quinzaine d'années par Janusz Makuch, descendant d'une des rares familles juives restées au pays après l'Holocauste. Il garde un souvenir émerveillé de la nuit où il a joué cinq heures d'affilée, jusqu'à l'aube, dans une sorte de transe pour « une mer de gens allumés par la danse ». Les jeunes Polonais qui craquent pour sa clarinette aux arabesques vertigineuses, quelque part entre fanfares tsiganes, swing dixieland et burlesque à la Kurt Weill, ne savent peut-être pas qu'elle s'enracine dans le fameux klezmer des Juifs ashkénazes d'Europe de l'Est. Mais ils y reconnaissent sans doute les sirbas, horas, czardas et autres danses balkaniques que des métissages successifs ont accommodées aux sanglots des cantors de synagogue (le krech), et aux nigounim, volubiles onomatopées des mystiques du hassidisme.
David Krakauer a grandi dans une famille assimilée, où le yiddish n'avait plus cours et où ses parents musiciens n'écoutaient que du classique. A 12 ans, il a une sorte d'illumination en découvrant Sydney Bechet : « J'ai compris qu'il était possible de parler et de raconter des histoires avec la musique. » Dès lors, il se met en tête de parvenir un jour à tirer de sa clarinette cette « voix intérieure » entendue dans le jeu d'un John Coltrane ou d'un Coleman Hawkins. Mais saisi par le doute, après des études de littérature française - « dans ma famille, on a toujours été très francophile » -, il s'exile dix ans durant dans les musiques écrites, classiques et contemporaines ; joue Brahms, Cage ou Schoenberg, se produit aussi bien en duo avec Itzhak Perlman qu'avec le Philharmonique de Brooklyn ou l'Orchestre radiophonique de Berlin.
Pourtant, l'interprétation des oeuvres des autres ne suffit plus à son bonheur : « Il y avait quelque chose de vide en moi, quelque chose de pas achevé. » Le déclic « klezmer » a lieu lorsqu'un groupe semi-amateur se met à jouer quotidiennement face au delicatessen installé en bas de chez lui, à New York. « La première fois que j'ai entendu du klezmer, je me suis dit, c'est la langue de ma grand-mère. Peu à peu, sans vraiment le décider, l'idée m'est venue que tous les éléments de ma personnalité musicale pourraient s'exprimer dans ce style. Alors, comme une sorte de passe-temps, et aussi pour en apprendre un peu plus sur ma judéité, j'ai commencé à jouer dans les mariages. » Embauché par le groupe Klezmatics à une époque où tout le monde croyait « que la culture yiddish allait mourir avec les vieux », il entreprend pendant six ans, jusqu'en 1995, de dépoussiérer l'ancien répertoire, celui qui s'était arrêté en 1939, « à cause bien sûr de la Shoah, mais aussi de Staline et de l'assimilation ».
« Je suis un musicien klezmer », finira par lâcher David Krakauer. Comme s'il en était encore étonné, comme si sa quête d'identité, si souvent rongée par le doute, avait enfin abouti. Dans l'album Live in Krakow qui sort ces jours-ci, sa clarinette joue de l'ascension, de l'arabesque, au son d'une guitare funky, d'un accordéon rêveur, d'une batterie afro. Le tout porté à incandescence par Socalled, DJ canadien surdoué (1) qui rappe en yiddish tout en distillant des samples de voix de cantors et d'antiquités klezmer. L'ensemble a du chien et du groove. Au point qu'un jeune rabbi new-yorkais installé à Cracovie depuis six ans a dansé en tournoyant lors de l'enregistrement, retrouvant l'âme des vieux kapeyles (orchestres) dans les délires déjantés du groupe que David a très justement baptisé Klezmer Madness : klezmer cinglé, c'est-à-dire, en version yiddish, « klezmer mechougueu ». ''''''
fin de l'extrait
Connais-tu David Krakauer, à mon avis un des plus grands clarinettistes juifs au monde ? Et pourtant personne n'a mise en doute sa judaicité même s'il est peu pratiquant et qu'il se débrouille assez mal en yiddish et en hébreux ....
Cela ne l'empêche pas de contribuer à sa modeste facon au peuple juif . Il faut toujous faire très attention au jugement que l,on porte sur les autres , en particulier les juifs différents de soi.
Le texte cité parlait de retrouver ses racines : J'ai aussi souvenir d,une personne qui pour les retrouver ses racines juives s'est mise à recreer l'hébreux: Ben Yehouda fut le premier juif à parler hébreu à la maison et à élever ses enfants dans cette langue. En plus de mettre ses idées en pratique, il entreprit des appels à la population locale afin d'encourager chacun à parler l'hébreu en famille. Mais il obtint peu de succès, car dix ans après son arrivée en Palestine il ne pouvait compter que sur quatre familles de Jérusalem. Il créa, en 1890, la va'ad halashon, la Commission de la langue hébraïque, qui allait devenir, en 1948, l'Académie de la langue hébraïque. Entre 1881 et 1903, quelque 30 000 juifs arrivèrent en Palestine. Cet inlassable artisan de la renaissance de l'hébreu qu'était Ben Yehouda fonda alors, en 1898, un réseau d'écoles hébraïques destinées à enseigner l'hébreu aux nouveaux immigrants. Entre 1910 et 1920, naquirent les premiers enfants dont les parents ne parlaient que l'hébreu à la maison, c'est-à-dire les premiers enfants juifs à ne connaître que cette langue,
Mais les convictions de Ben Yehouda ne lui attirèrent pas seulement des succes. Il dut subir les persécutions de la part des juifs religieux ultra-orthodoxes de Jérusalem qui s'opposaient au sionisme et à la renaissance de l'hébreu. Alors que la Palestine était sous le régime de l'Empire ottoman, les ultra-orthodoxes proclamèrent son ´excommunication' et dénoncèrent Ben Yehouda au gouverneur turc ´comme révolutionnaire'. Il fut arrêté .En raison de tout ce qu'a accompli Ben Yehouda, celui-ci est reconnu aujourd'hui comme le père de la renaissance de l'hébreu C'est en sa mémoire que de nombreux batiments et quantité de rues portent son nom en Israël.
Entre
Bien puisque tu est très contente comme ça je te laisse dans ta paranoïa antireligieuse chronique...
(Choussar, faute de bois le feu s'éteint)
Merci Agnesca, j'accepte avec reconnaissance de clore cette dispute stérile. A vrai dire, j'aimerais beaucoup en savoir plus sur ce clarinettiste puisque je suis moi-même modeste amateur joueuse de clarinette.
Nath2 tu as raison, j'ai beaucoup de mal à intégrer l'idée d'une appartenance à la nation juive sans la justification de la Torah. Avec du recul je comprends que ça puisse choquer ceux qui ne se reconnaissent que dans la tradition. C'est qu'en fait, malgré moi, quand je vois un juif qui respecte la tradition sans se soucier du sens (et je ne parle pas pour Agnesca), je doute de sa sincérité. J'ai conscience que c'est une faute de ma part de juger de la sincérité d'une personne. Je vais travailler sur ce point!