Quelques jours après les révélations concernant le jeune Abdallah Karan âgé d'une dizaine d'années et arrêté par Tsahal alors qu’il transportait dans son cartable, à son insu, une charge explosive placée par des terroristes, on indique de source sécuritaire israélienne que depuis le déclenchement des violences palestiniennes en septembre 2000, vingt neuf attentats suicides ont été perpétrés par des mineurs. Depuis le début de l'année, 2 mineurs palestiniens se sont fait explosés en Israël.
Selon les spécialistes de la lutte anti-terroriste, ces chiffres démontrent que les organisations islamiques considèrent que l'emploi de mineurs et parfois de garçonnets, représente une proie de choix dans le conditionnement vers "la martyrisation", propre à toutes les factions terroristes confondues. Il est bien plus facile d'embrigader un enfant en lui faisant croire que son "action sainte" le fera accéder au paradis des martyrs de l'islam.
Si la vie des dirigeants terroristes reste protégée, celle des simples "militants" en général et des gamins désœuvrés en particulier, ne représente qu'une bombe humaine capable de se donner la mort en faisant couler le plus de sang juif possible, indique en substance un psychologue de l'armée israélienne spécialisé dans l'étude comportemental "des groupes terroristes adorateurs de mort", comme ils se surnomment eux-mêmes.
Le correspondant militaire d'Arouts Sheva Haggaï Huberman, signale que le phénomène du recrutement de mineurs au sein des groupuscules terroristes palestiniens a connu son apogée au cours de l'année 2002, qu'il s'agisse d'opérations de simple reconnaissance, ou d'actions armées voire suicidaires.
Conscients de l'impact négatif généré par les images montrant des enfants en armes menacer les militaires israéliens, les dirigeants des principales organisations terroristes ont reconsidéré l'utilisation de gamins dans l'exécution de leurs basses œuvres et les suicides "d'enfants bombes", se font plus rares.
Cependant, la présence des enfants reste une constante de la lutte dite "de rue". Dans ce cas précis, des gosses inconscients du danger auquel ils s'exposent, servent de bouclier humain aux adultes en armes et perturbent du même coup les soldats de Tsahal, qui rechignent à tirer à l'aveugle, quitte à mettre en danger sa propre vie et celle de ses camarades.
Au delà de la cruauté et de la condamnation naturelle qu'elle suscite, l'intrusion des enfants dans le conflit est somme toute une bonne affaire pour l'Autorité palestinienne. Elle conforte son statut de victime, renforce le prétendu concept de soulèvement populaire spontané, désorganise la riposte traditionnelle de l'armée israélienne et met Tsahal dans l'embarras, dés qu'une inévitable "bavure" est commise. "Cette stratégie imparable, mérite bien le sacrifice de quelques enfants", a cyniquement reconnu Abed al Aziz Rantissi, l'un des portes parole du Hamas à Gaza.
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Doit-on se servir d'enfants comme bouclier humain ?
Est-ce que le fait de pouvoir donner la vie nous donne le droit de la reprendre ou de la mettre en danger ?
Que pensez vous qu'ils adviendraient de ces parents s'ils habitaient en Europe ?