
Khagneuse :
Un peu de tolérance envers les pauvres mégalomanes sans talent que nous sommes.
Je crois que tu es passée du côté obscur du forum, du coup je me sens moins seule.
Tu n'es pas constructive et tu critiques pour critiquer. D'ailleurs, c'est de la méchanceté gratuite, et pour tout t'avouer, ça ne manque pas de style. Mais ce n'est pas justifié... enfin, si, peut-être par ta vie qui t'a un temps soit peu aigri.
(Kaprith je n'en parle même pas, elle ne critique pas, elle dénigre gratuitement)
Pourquoi devrait-on empêcher la démocratisation de la créativité ?
Je suis conscient d'être loin de valoir Léonard De Vinci ni Van Gogh, devrais-je m'abstenir de dessiner pour autant ?
Dans ce cas, que tous ceux qui n'ont pas le niveau pour jouer dans un grand orchestre cesse immédiatement les instruments de musique, je réclame l'interdiction à tous les mélomanes du dimanche de chanter sous la douche, à tous les sportifs amateurs de faire leur footing matinal... et toi qui te dis khagneuse, évite d'écrire, tu ne vaux pas Proust ni Victor Hugo, tes posts sont donc une insulte à la littérature.
Ben quoi ? Il faut être un minimum cohérent !
Laissons donc les gens s'exprimer.
Tout le monde n'a pas de dons de génie, ce n'est pas pour autant qu'il ne faut rien faire.
Toute critique gratuite et non constructive ne vaudra que mon mépris à partir de là.
Quand à Cyrilette :
merci pour tes flatteries, et ça se voit que tu te fous de la guelle de tout le monde en jouant un rôle auquel tu ne corresponds pas.
Moi, paranoïaque ?
Blancbec :
J'aime bien ton style, et effectivement "d'un jet" c'est le cas de le dire.
T'as réussi à "sortir" ça sans même te bourrer la gueule ? :-P
Comme dans le rêve de Joseph, ma "gerbe" se prosterne devant la tienne.
Bon, plus sérieusement. Tu as une inspiration pour le moins originale. J'aimerais bien voir ce que ça pourrait donner si tu élaborais et soignais tes créations !
Azzrael : Merci.
Nath2 : Haiku japonais ? Quézaquo ?
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Je rajoute encore deux de mes vieillerie.
(Décembre 2000)
Je voulais juste dire merci
Pour tout ce que tu m'as appris
Et pour tout ce que tu m'as pris
Lorsque j'étais à ta merci.
Que de larmes ont été versées
Lorsque nous nous sommes quittés !
Je n'ai plus de sang pour saigner :
Tout a servi pour m'y baigner.
Mais mon coeur a cicatrisé
Et ne recherche ni charité,
Ni baume pour calmer la douleur,
Mais une nouvelle source de chaleur.
Toi qui voulais me soutenir
Dans mes efforts contre le pire;
Tu as maintenant arraché
Ce à quoi j'étais attaché.
Tu avais fait renaître en moi
La confiance qui me manquait :
Cet amplificateur du soi
Qui avait nourri mes projets...
Jusqu'au jour où tout a filé,
J'ai lâché prise au monde prisé,
entrainant la chute sans filet
de l'essence dont je fus privée.
Mon énergie s'est envolée
Et la lumière s'est voilée.
En moi tout est devenu noir :
Pris dans un opaque brouillard...
Je me noie dans l'indifférence,
Emporté par de sombres vagues
Arrimées par la déferlance
De ma colère qui divague.
Les intempéries me ravagent
Et le climat en dépression
Entraine peine, désespoir et rage
Dans tout mon être en dispertion.
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J'écris sans savoir exprimer
Et parle sans savoir quoi penser
Ignorant tout ce qui m'arrive...
Je ne sais pas de quoi je parle :
Il est une charge affective
Dont je ne peux me libérer.
Tu es présente à chaque instant
Qui passe, j'essaie tant bien que mal
De laisser la chôse enterrée...
Qui jadis m'avait donné tant
De bonheur intense à mourir
Dont les souvenirs ne peuvent s'enfuir.
Ni ceux des rires, ni ceux des pleurs;
Mais s'est enfouie en profondeur
Dans chaque recoin de mon coeur...
Que ma mémoire ne peut souffrir.
Un brouillard de regrets me cache
Un lointain futur incertain.
Les silhouettes du lendemain
Sont si floues qu'il est clairement vain
D'imaginer quelque destin...
Ni par ailleurs cercler de fleurs
ce passé idyllique, leurre.
Il m'est arrivé par moments...
De vouloir revivre ces instants :
Je les redessine autrement
Avec une fantaisie d'enfant.