Oui, l'alcool est une drogue dure, oui c'est un fléau, oui je suis pour que les chauffards bourrés fassent des stages dans des instituts d'accidentés handicapés à vie et je le répète, je ne bois pour ainsi dire jamais.
Mais je suis aussi pour les libertés individuelles tant que "ma liberté s'arrête où commence celle de l'autre". A l'époque où il m'arrivait de boire un verre, l'happy hour me permettait de prendre un cocktail (sûrement plus light en alcool qu'une pinte)moitié prix, pas d'en boire 14.
Il ne faut pas tout mélanger mais prendre de vraies mesures, j'en ai déjà parlé précédemment mais c'est encore insuffisant. Ex : une femme enceinte va au resto, qui va l'empêcher de boire du vin ou un apéro alors que l'alcool va direct dans le foetus ?
Les "mangez bougez" et autres conneries du genre, ça va empêcher les gens de bouffer ce qui leur fait du mal ? Certainement pas. Au contraire, j'ai lu une étude sur ceux que ça faisait tellement culpabiliser (genre t'es au régime et tu perds pas un gramme) qu'ils tombaient en dépression.
Non aux interdits, oui à l'éducation ! Il faut EXPLIQUER les choses, pas les imposer. On ne vit pas dans un état policier (enfin, pas encore !), et si on peut faire des campagnes pour empêcher les jeunes de commencer à se droguer ou à fumer, on peut aussi leur apprendre à ne pas picoler et à bouffer correctement. Bientôt on se jettera sur les obèses pour leur arracher leur glace !
Et qu'on vienne m'interdire de fumer en terrasse, qu'on rigole !