Khagneuse,
Il faut que je me défende contre ces accusations incroyables:
Je n'ai jamais dit que la philosophie était thèse-antithèse-synthèse, ceci est plutôt le système grec d'argumentation. La culture grecque insistait sur le compromis, le judaisme connaît le principe d'eilu v'eilu.
Quand aux contradictions, c'est Asmodeus1 qui en parle. Moi, au contraire, j'ai affirmé qu'il n'y en a pas forcement. J'affirme que moi je n'en vois pas, à condition que l'on reste critique envers la science de l'un côté et accepte une interpretation non littéraliste de la Torah de l'autre côté.
L'épicurisme n'était qu'une tendance de la philosophie grecque parmi plusieurs. Il est clair que le judaisme condmane celle-là, par contre le Talmud discute s'il est assour d'étudier la philosophie grecque et il arrive à la conclusion que non. Et si tu dis que ce qui a absorbé à fond la philosophie grecque n'est plus du judaisme, alors qu'en fais-tu des écritures du Rambam?
Quand à la Torah qui est la base de toutes les sciences, c'est vrai, mais je dirais avec la limitation que la réponse parfaite à toutes les questions scientifiques ne se trouve que dans la Torah minShamayim. Dans la Torah que nous avons recu au Sinai, tout cela est contenu, mais nous ne pouvons pas l'en dériver. Même Hazal prenaient leurs connaissances scientifiques des scientistes de leur époque, on le voit par exemple dans le fait qu'ils parlent de la génération spontanée des poux.
Encore, tu dis bien connaître la philosophie, (et tu m'accuses de l'ignorer, ce qui n'est pas le cas), pourrais-tu préciser pourquoi la philosophie est dangereuse en général, et pourquoi on ne peut pas y accepter certaines notions et en rejeter d'autres? Je te rapelle que la philosophie n'est pas monolithe, ou veux-tu me dire que les idées de Pascal et de Nietzsche sont identiques?
Allez, je file, gut shabbes