Qu'est-ce qu'être Juif ?

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Pourquoi un pari ?
Il faut etre au moins 2 pour parier... Qui parie contre D. ?

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

La question posée me rappelle l'histoire de ce garçon qui alla voir un grand rabbin (pour les fans de gad elmaleh je sais il n'y a pas de petits rabbins) et qui lui demanda qu'est-ce qu'un juif.
Après une grosse réflexion le rabbin répondit simplement "un juif c'est quelqu'un qui se demande ce que c'est qu'être juif" (trés emblèmatique du juif cette réponse ;o)
Cette histoire montre la nature profonde, voire l'essence du judaïsme qui est le questionnement, la remise en cause ou plus basique l'étude.
L'étude est censée être pour chaque juif une obligation et non un luxe, chacun à son niveau se doit d'étudier, c'est ce qui nous différencie : c'est cette obligation.
On parle aujourd'hui de pensée juive, de philosophie juive, d'humour juif et il n'est pas étonnant de voir que les plus grandes évolutions sociales, philosophiques et métaphysiques (théorie de la relativité, socialisme, développement de la psychanalyse etc..) aient eu pour moteur un juif.
Cela vient à mon sens du rapport du juif à Dieu et à la religion (pour les relous je rappelle que le fait d'écrire le mot dieu n'est pas une représentation iconographique de l'éternel : pas la peine de m'envoyer des assours et compagnie) qui mélange distance et omniprésence. S'interroger et douter est permis.
Le judaïsme est essentiellement tourné vers une action créatrice dans le monde, dont la priorité devance celle de rendre un culte à Dieu (pour preuve le yom kippour ou bien la quasi absence d'eschatologie dans notre religion).
Cette idée de perfectionnement du monde (par l'étude) et cette envie de réussite est donc trés importante. Le juif ne ressentant pas le handicap du pêché originel, se sent capable de remplir sa mission : perfectionner l'homme (en tant qu'humanité et pas seulement à titre personnel) et ce, sans récuser l'existence et l'importance des autres religions (d'où l'absence de prosélytisme notamment)

Alors bien sûr tous les juifs ne reflétent pas ce judaïsme que je viens de décrire et il y a autant de con chez nous qu'ailleurs ; mais cette héritage de pensée et de culture ne s'est jamais perdu et à tout moment on peut choisir de l'alourdir. Voilà comment on pourrait répondre à ta question d'après moi sans rentrer dans les détails kabbalistiques.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

La question posée me rappelle l'histoire de ce garçon qui alla voir un grand rabbin (pour les fans de gad elmaleh je sais il n'y a pas de petits rabbins) et qui lui demanda qu'est-ce qu'un juif.
Après une grosse réflexion le rabbin répondit simplement "un juif c'est quelqu'un qui se demande ce que c'est qu'être juif" (trés emblèmatique du juif cette réponse ;o)
Cette histoire montre la nature profonde, voire l'essence du judaïsme qui est le questionnement, la remise en cause ou plus basique l'étude.
L'étude est censée être pour chaque juif une obligation et non un luxe, chacun à son niveau se doit d'étudier, c'est ce qui nous différencie : c'est cette obligation.
On parle aujourd'hui de pensée juive, de philosophie juive, d'humour juif et il n'est pas étonnant de voir que les plus grandes évolutions sociales, philosophiques et métaphysiques (théorie de la relativité, socialisme, développement de la psychanalyse etc..) aient eu pour moteur un juif.
Cela vient à mon sens du rapport du juif à Dieu et à la religion (pour les relous je rappelle que le fait d'écrire le mot dieu n'est pas une représentation iconographique de l'éternel : pas la peine de m'envoyer des assours et compagnie) qui mélange distance et omniprésence. S'interroger et douter est permis.
Le judaïsme est essentiellement tourné vers une action créatrice dans le monde, dont la priorité devance celle de rendre un culte à Dieu (pour preuve le yom kippour ou bien la quasi absence d'eschatologie dans notre religion).
Cette idée de perfectionnement du monde (par l'étude) et cette envie de réussite est donc trés importante. Le juif ne ressentant pas le handicap du pêché originel, se sent capable de remplir sa mission : perfectionner l'homme (en tant qu'humanité et pas seulement à titre personnel) et ce, sans récuser l'existence et l'importance des autres religions (d'où l'absence de prosélytisme notamment)

Alors bien sûr tous les juifs ne reflétent pas ce judaïsme que je viens de décrire et il y a autant de con chez nous qu'ailleurs ; mais cette héritage de pensée et de culture ne s'est jamais perdu et à tout moment on peut choisir de l'alourdir. Voilà comment on pourrait répondre à ta question d'après moi sans rentrer dans les détails kabbalistiques.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Nessahaim
Je te remercie pour ta réponse qui m'a fortement intéressée.
Un petit bémol toutefois, tu ne me connais pas tant, ce qui fait qu'une partie de ton texte n'est pas vraie.
En tous cas, je te promets de me soigner à l'avenir.
A mon tour, je m'autorise à te donner un petit conseil, utilise la thora pour soigner ta certitude.
A+

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Riprezant,

je n'ai qu'un mot, splendide !

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

riprezant

Je suis entièrement d'accord avec ce que tu dis, mais j'ai besoin néanmoins que tu argumentes plus sur le fait que tu dises que dans le judaïsme il y aurait une absence quasi d'eschatologie.
Est-ce que le fait de parler du monde à venir (Olam Habbba) par opposition au monde présent (Olam Hazeh) n'est pas une idée à ton sens d'eschatologie ? Nous avons aussi une résurrection finale, générale en vue du Jugement dernier quand le "Messie" viendra.

Certes pas autant que dans l'Islam qui peut passer pour la plus eschatologique des religions et aussi la plus collectiviste, lui qui comprend l'ensemble de son message de soumission à la volonté divine comme une préparation au "Jour de la Résurrection" dit encore Jour de la reddition des comptes, de la rencontre avec la Vérité du partage et de la menace.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Fonkiiyoy

Je vais te reconforte, on a tous besoin de se faire soigné !
Meme Moi, comme tout les gens qui nous entoure !
Meme les juste parfais se soigne !
Alors prends tes vitamines !

a Bientot

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

L'attente d'un messie fait partie de l'histoire du peuple juif, cependant d'aprés moi (sans être un spécialiste), le judaïsme de développe qu'occasionnellement les discours généraux sur Dieu, le messianisme ou les fins dernières de l'homme et de l'univers. (par rapport aux autres religions)

D'un point de vue plus théologique dans le christiannisme, la foi vit dans cette tension eschatologique. Le monde est déjà sauvé. En même temps il reste à sauver. L’essentiel est déjà accompli. En même temps, cet essentiel reste à accomplir. Dans la tension de cet entre-deux urge l’actualité de la décision.
L'islam a déjà été évoquée même si je n'aurai pas employé ces mots.

Pour répondre plus précisément à ta question et pour que tout le monde puisse suivre :

Le monde futur proprement dit est appelé dans les sources juives traditionnelles olam habah, littéralement le Monde à venir. Cependant, le même mot, olam habah, est également employé pour désigner le monde idéal et complètement renouvelé qui apparaîtra dans l'avenir , le Monde de la Résurrection, olam hat'hia.
Ce monde n'est sensé prendre naissance qu'après la venue du Messie et débutera par le Yom HaDin HaGadol (jugement dernier en gros), vulgairement tout cela va correspondre à l'élévation de l'âme (mais on va pas faire un cours sur les différents niveaux de l'âme, renseignez vous c'est passionant).
Bref tout ça pour dire que oui ce sont des notions eschatologiques, mais elles sont intimement lié à la mystique juive et en particulier au Zohar.
La question est de savoir si la mystique et le judaïsme sont liés au point de ne pas pouvoir les dissocier dans son sentiment d'appartenance.

D'après moi le pentateuque n'est pas penché vers ces questions de mystiques. Le judaïsme a occulté l'apocalyptique (pas d'analogue à l'Apocalypse de Jean par exemple) et tout les théories se sont développées à des époques bien précises plus liées à l'histoire qu'à la religion.

L'étude du Zohar et de tous les textes de mystiques doit se faire à mon sens avec un recul important et un détachement du religieux. Une approche "scientifique" permettrait d'éviter les non-dialogue comme nous en donne l'exemple Nessahaïm, mais pour ça il faut être à l'aise avec sa foi.

Je vous conseille de lire "être juif" de Lévinas. (rein à voir mais c'est par rapport à la question initiale)

Voilà je pourrais parler pendant des heures encore mais ça va devenir illisible te je ne veux pas décourager les deux seules personnes qui lisent.

Dsl pour l'orthographe

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Riprezant

voici tes sitations :

"L'étude du Zohar et de tous les textes de mystiques doit se faire à mon sens avec un recul important et un détachement du religieux."

"les non-dialogue comme nous en donne l'exemple Nessahaïm"


Tout d abord, fais moi un signe quand tu me casses du sucre sur le dos, c la moindre des choses.

J'ai jamais lu autant de betises de toute ma vie. Je te felicite par contre, car tes phrases sont bien construite, et on pourrait ce laisser berner par tes paroles.
Encore un fan du grand penseur Emmanuel LEVINAS, je suis pas toujours d accord avec se penseur, ce sont des gens interessant et qui parle bien, mais pas tres frequentable pour moi.


Je vais maintenant repondre a tes arguements :

Je vois vraiement pas comment, tu peux aborder le Zohar d une maniere sientifique.
Si tu arrives a comprendre le Zohar, je te tire mon chapeau, parce que meme les plus grands Rabbins qui reste jours et nuit a etudier ont des difficultés a comprendre certain passages.
De plus ce sont des conceptes spirituel, donc il faut se detacher de tous idée materiel.
Contrairement au sientifique qui se base sur des hypotheses.
Car le Materiel a sa source dans le spirituel.

Cependant, tu esperes t approche de D... sans la crainte et la foi !
Moi j appelle ca des Kamikases !

On peut prendre l exemple d une fusé, plus elle monte haut dans l espace, plus elle prend des risques.
Car la moindre erreur est fatal dans le ciel, il faut etre 10 fois plus attentionner a ne pas faire d erreurs et de mauvaise manoeuvre.

Pour comprendre la Mystique juive (la comprehention extreme de D... pour un homme), il faut avoir la crainte de la faute et la foi, car la moindre erreur et fatal.(meme la moindre mauvaise pense, exemple a l epoque du Temple, quand le grand Kohen rentrer avec une chaine au pied dans le saint des saints)

Tu connais surement l histoire de Rabbi Akiba et des autres grand sages de la Torah.
Qui sont rentrer dans le PARDES.


Autre sitation de toi:

"cependant d'aprés moi (sans être un spécialiste), le judaïsme de développe qu'occasionnellement les discours généraux sur Dieu, le messianisme ou les fins dernières de l'homme et de l'univers."

Tu dis ca car ta aucune connaissance dans le domaine, c dommage !





Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Je ne vais pas rentrer dans un débat avec toi ; je pense juste que tu es un peu trop "illuminé" tu réponds thora à tout et ce n'est oas forcément constructif si tu te bases sur les explications d'autres. Pour entendre ce que tu dis il me suffit d'aller à un cours de rabbi ou de faire des recherches sur internet.
Je n'ai jamais eu la prétention de dire que j''étais capable de comprendre le zohar, j'ai juste dis que je pense être au niveau pour savoir qu'il est possible de faire des "erreurs fatales" lorsqu'on est sujet à des mauvaises interprétations.

Pour ce qui est de l'eschatologie je voulait simplement dire que de ce que je connais de l'histoire du développement de ces théories et de ces discours, ce sont des philosophes qui ont contribué à introduire dans la philosophie juive une dimension messianique.

Je recite donc Levinas mais je t'invite également à Hermann Cohen, Ernst Bloch, Léo Strauss, Hans Jonas...etc..
Tu n'aimes pas ces gens quiparlent bien mais qui ne sont pas très fréquentable ça ne m'étonne pas et ça me rassure même.
La philosophie est souvent l'ennemi de l'obscurantisme.

Désolé d'être un ignorant pour toi. Je reprendrai cependant en mon nom le conseil ed fonkiiyoy.

En tout cas je te remercie, grâce à toi je me souviens pour quoi je ne voulais pas intervenir dans les forums.

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