Original c'est vrai il manquerait plus que L'arabie Saoudite contrôle la Mecque et Médine...Oups mince c'est déjà le cas et en tant que juif je m'y ferais sûrement massacrer (conception purement raciste enfin bon.)

article paru dans l'obs sur amir peretz.
il n'a rien d'un extrémiste. je le connais très mal mais il me plait bien.

Semaine du jeudi 17 novembre 2005 - n°2141 - Monde
Peretz, l'homme du renouveau ?

Tremblement de terre politique ou simple sursaut d'un vieux parti fourbu, humilié de jouer depuis trop longtemps les supplétifs dans la stratégie d'Ariel Sharon ? Depuis la victoire surprise, il y a une semaine, du syndicaliste Amir Peretz lors des primaires du Parti travailliste, les experts, mais aussi les sympathisants et les électeurs du parti de David Ben Gourion, errent entre un lyrisme prématuré et la crainte obsédante de ceux qui ont été si souvent déçus. Pour Shimon Peres, acteur majeur d'un demi-siècle d'histoire israélienne, qui espérait, à 82 ans, briguer une nouvelle fois les fonctions de Premier ministre aux élections de novembre 2006, ce fut en effet un séisme. Alors que les sondages lui donnaient 12 à 29 points d'avance sur Peretz, secrétaire général de la centrale syndicale Histadrout et maire de la modeste ville de développement de Sdérot, au sud du pays, près de la bande de Gaza, la majorité des 60 000 militants travaillistes (sur 100 000 inscrits) qui se sont rendus aux urnes lui ont préféré cet ancien horticulteur de 53 ans, né au Maroc.
Une fois encore, « l'homme qui n'a jamais perdu une occasion de perdre une élection », selon la cruelle formule du dirigeant du Meretz, Yossi Sarid, a vu les électeurs - jusqu'au sein de sa propre formation - lui tourner le dos. Et dans ce pays où il est recommandé d'être au moins colonel et de préférence ashkénaze pour devenir Premier ministre, l'un des deux partis qui se partagent le pouvoir depuis près de soixante ans vient de porter à sa tête un ancien capitaine de parachutistes sépharade, connu pour sa pugnacité dans le combat social et son engagement en faveur de la négociation et de la paix avec les Palestiniens.


Considéré comme un « plouc » par la bonne société travailliste qui moque son anglais incertain, sa moustache et son ignorance des bonnes manières, ce Peppone social-démocrate, dont la victoire a été saluée par Tony Blair, veut porter le salaire minimum de 615 à 850 euros, ramener le taux de chômage sous la barre des 10% et réduire les inégalités criantes dans un pays où un habitant sur quatre et un enfant sur trois vivent désormais au-dessous du seuil de pauvreté. Sur la question de la négociation avec les Palestiniens, ses positions sont tout aussi claires et fermes. Peut-être parce qu'il fréquentait déjà ses voisins de Gaza à l'époque où les relations entre les Israéliens et les membres de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) étaient interdites et parce qu'il n'a jamais été impliqué comme responsable militaire ou gouvernemental dans la politique de colonisation, Peretz ne partage ni l'obsession sécuritaire des « sharoniens » ni le pacifisme condescendant, souvent hypocrite, de nombre de « colombes » de gauche.
L'occupation des territoires palestiniens n'est à ses yeux ni une nécessité stratégique, ni une mission divine, c'est un fardeau moral, sécuritaire et économique. Quant à la paix, il l'a encore rappelé après sa victoire, elle n'est pas une amabilité faite aux Palestiniens mais la clé de la prospérité économique d'Israël. C'est pourquoi il se déclare favorable à une reprise immédiate des négociations avec l'Autorité palestinienne et même, sous certaines conditions, avec les islamistes du Hamas.
Peut-il, sur ces propositions, espérer remporter les élections législatives anticipées qui devraient avoir lieu en mars 2006 ? « Il a un atout majeur, constate Menachem Klein, professeur de sciences politiques à l'Université Bar Ilan, c'est la sympathie naturelle dont il bénéficie dans l'électorat populaire «oriental». Grâce à ce facteur ethnique, il peut ramener au Parti travailliste certains électeurs sépharades qui avaient fui son «élitisme» ashkénaze, détourner du Likoud les déçus du sharonisme frappés par le chômage et les inégalités, voire attirer une partie de l'électorat du parti orthodoxe sépharade Shas. Encore faut-il pour cela qu'il ne connaisse pas le sort d'Amram Mitzna, autre responsable travailliste estimable, élu à la tête du parti fin 2002, démissionnaire six mois plus tard après avoir perdu une élection où il avait attendu en vain l'aide des caciques du parti ». Peretz, qui a derrière lui vingt ans de carrière politique et syndicale et qui a montré son savoir-faire en paralysant le pays lors de la grève générale de 2004 contre la politique ultralibérale du gouvernement Sharon, n'est certes pas Mitzna. Mais il est peut-être encore un peu tôt pour célébrer, enfin, la renaissance d'un grand parti d'opposition face au Likoud.

"Il veut porter le salaire minimum de 615 à 850 euros, ramener le taux de chômage sous la barre des 10% et réduire les inégalités criantes dans un pays où un habitant sur quatre et un enfant sur trois vivent désormais au-dessous du seuil de pauvreté"

Chapeau. Augmenter les salaires en faisant baisser le chômage tout en égalisant les conditions. On croirait du Mitterrand pur sucre.


"Quant à la paix, il l'a encore rappelé après sa victoire, elle n'est pas une amabilité faite aux Palestiniens mais la clé de la prospérité économique d'Israël."

Il y a la paix entre Israël et ses voisins. Grâce notamment à Tsahal et ses équipements high tech, la bombre, etc... Pas parce que les Egyptiens sont devenus les "amis" d'Israël.
Seuls les palestiniens créent des problèmes. Et indexer la prospérité économique d'Israël sur le réchauffement entre Abbas et Sharon, ça me semble abusif. Non démontrable.

J'ajoute que depuis Oslo, tous les effort israéliens ont en effet été une amabilité faite aux palestiniens. Rien n'a été donné en retour.
Une amabilité peut être nécessaire, mais une amabilité. Les rêves merveilleux de Peres étaient, hélas, pure chimère. Pas de moyen orient florissant. Les dictateurs épuisent toujours leurs ressources pour des centrales nucléaires et des palais dorés.

La véritable paix viendra, peut être, quand les pays arabes se seront démocratisés. Et que leurs peuples auront la parole.
Tant que cela ne sera pas réalisé, la survie d'Israël passera par la dissuasion de son armée.

Emoboy

La mecque et medine se trouve en arabie saoudite, le royaume est non laic il est normal qu'il contrôle ces deux villes saintes, t'as du mal. Il dépense des milliards de dollars pour renover la mecque (c'est beau non qu'est ce que t'en penses, c'est la papa a oussama qu'il la renové a ce qu'il parait), des infrastructures pour accueillir les pélerins etc.

Juste un truc je te rappel que les juifs y'en a arabie saoudite parmis les kainris. autre chose? Tu veux une liaison aérienne le mecque jerusalem aussi? moi j'aimerai bien, mais y'a pas d'aéroport a jeru faut aller a tel aviv aie aie aie

Et avant de parler du racisme saoudien, parle du racisme israéliens où les arabes sont des citoyens de seconde zone, je me demande s'ils ont droit a la propriétés d'ailleurs làbas. Un arabe israélien peut il acheter une maison en israel sans problème?

original
au vatican, la basilique saint pierre est accessible à tous les non-chrétiens, ils peuvent même rentrer dedans et l'admirer.
à jérusalem, la vieille ville est sous souveraineté israélienne: tout le monde peut aller voir le mur des lamentations, le saint sépulcre et même sur l'esplanade des mosquées (enfin en fonction des impératifs de sécurité).

en arabie saoudite, il est interdit aux non-musulmans de s'approcher à moins de 50 km de médine et la mecque.
je trouve pas que ce soit un super signe d'ouverture.
et surtout je suis trop vénère de pas pouvoir aller admirer ces endroits.

les karaites, ils sont plus que quelques centaines à travers le monde.

en israel, il y a 20% de citoyens arabes-israéliens...