-"Car ce n'est pas dans les ecole juives qu'on apprend aux enfants la tolerance et le respect de l'autre ...
on leur apprend a rester entre juifs a avoir peur de tout ce qui est different "

As tu fait ta scolarité dans une école juive pour affirmer ces inepties ?? Il me semble bien que non. Ta vision du monde juif est vraiment reductrice, c'est fort dommage.

La base de l'enseignement religieux est le respect de l'autre et la tolérance. Alors évite d'affirmer des choses que tu as entendues ici ou là.

HANI

Ma vision de l'ecole juive est basée sur les temoignages de mes amis qui ont grandi dans les ecoles juives parisiennes et qui ne veulent pas y mettrent leurs enfants car il preferent que leurs enfants grandissent avec des enfants differents ..

Ta vision de l'ecole publique me parait par contre etre bien NOIRE...
J'ai toujours manqué l'ecole pour Kippour on ne m'a jamais rien dit pour ca ..

je m'appelle deborah Cohen ..je n'ai jamais souffert d'antisemitisme..Et je n'ai jamais caché ma religion ni mes origines...

Maintenant, c'est vrai que mes parents comme moi ayant une pratique traditionnaliste, le fait d'aller à l'ecole laique ne m'a jamais posé de probleme.

Je célébre les fetes à la maison, vais a la sinagogue mais ne manque pas l'ecole le samedi et les jour de yom tov..

Si je pratiquais differemment peut etre que je me serais posé la question d'etudier dans des etablissements privés.

Mais simuler des maux de tetes des jours de fete, vraiment ce genre de procédés me dépasse ..

Moi sur mes carnets de correspondance ma mere mettait "Ma fille s'absentera pour cause de célébration du grand pardon" et on m'a jamais fait une remarque ...

C'est ca vivre dans un ETAT LAIC c'est pouvoir s'absenter sans en rougir le jour des grandes fetes religieuses.

je ne comprends pas ton processus de victimisation.

ou t'es religieuse et tu mets tes enfants dans une ecole privée
ou tu ne l'es pas et tu dis a tes enfants de se faire respecter entant que juif à l'ecole publique ./

Satyarupa,

Il me semble qu'en France, les autres communautés ont egalement le droit de fonder des ecoles privees et d'etre sur contrat avec le ministere. Alors chacun est libre de faire sa "bulle".

je m'appelle deborah Cohen ..je n'ai jamais souffert d'antisemitisme..Et je n'ai jamais caché ma religion ni mes origines...


*****Il avait un ptit enfant goy dans un ecole publique a grenoble qui etait agressé par des ptits arabes parce que son prenom etait 'Sarah'.
Quand meme, ma fille frequent l'ecole publique, et personne l'a jamais fait du mal meme si son nom est Seban, et pas Seba comme nos voisins maghreb, et elle a meme un ptit copain israelien qui ma fille peut pratiquer son hebreu avec. Mais, tt ca depend de l'ecole, la ville et les parents....chaque cas est different.

J'avais posté un long message qui n'est pas passé, peut-être du fait de sa longueur, mais je le pensais franchement intéressant pour le débat. Bon, comme faire les choses deux fois est un peu fatigant, je vais donc résumer le premier post. J'ai été dans des écoles juives traditionnalistes à Paris de 3 ans à 14 ans. Ensuite, on a déménagé dans une ville de province où il n'y avait pas de lycée juif ; j'ai donc été dans un lycée public où il n'y avait pas cours le Chabat.

Je pense donc que mon point de vue peut être intéressant. Pour résumer les avantages des écoles juives que j'ai connues (Tenoudji et l'Alliance à Pavillons sous bois) : possibilité de pratique le judaîsme en toute quiétude ; possibilité de vivre intensément la culture juive (cours d'histoire juive, fêtes pour Pourim, Soucca pendant Souccot à l'école - on avait cours pendant Hol Hamoed), excellent niveau scolaire (je me suis baladée en seconde dans un lycée pourtant assez bon), ouvertute intellectuelle d'esprit via l'apprentissage de deux cultures (française et juive) permettant de confronter l'une par rapport à l'autre.

Inconvénients : tarifs prohibitifs, fermeture d'esprit sociale (on ne connaît pas les autres cultures et les autres religions, et surtout, personne d'autre culture ou d'autre religion), racisme ambiant pas forcément mis en cause par les profs, culte du fric et des fringues, sélection des élèves selon le niveau scolaire pour garder des bons taux de réussite au bac, pas de filière littéraire.

Sinon, un autre avantage, plutôt lié au fait que ce sont des écoles privées plutôt que juives : les cours se déroulent assez bien, les perturbateurs ne font pas long feu dans ces écoles où la discipline est plus stricte que dans le public.

Quant à l'antisémitisme dans le lycée public, j'ai plutôt fait l'objet de curiosité, et de critiques, mais de la part de gens athées un peu intégristes qui ne supportaient pas plus ma pratique que celle des cathos.

Il m'est aussi arrivé un truc assez horrible, mais c'est lié à l'état du type en question : après avoir été renvoyé de l'école pour avoir agressé un élève, un type m'a menacée de me tuer car il pensait que j'étais du Mossad. Mais bon, il a été interné, donc c'était plutôt un psychopathe... D'ailleurs, les autres, à ce moment, ont été très solidaires envers moi et me proposaient de me raccompagner chez moi au cas où je le croise; Mais bon, on ne peut pas tirer une quelconque leçon d'un psychopathe..

Que dire de plus sinon que deux de mes amies restées en école juive jusqu'au bac ont fait une dépression en entrant à la fac, car sortir de ce cocon est assez difficile.

Et aussi, j'ai souvent été prise à parti sur les questions liées à Israel. Ca ne m'a pas dérangée, j'ai au contraire le sentiment d'avoir pu apporter des informations auxquellles mes amis non juifs n'avaient pas accès.

Enfin, au lycée public, je n'ai jamais eu cours le Chabat et jamais été en cours Yom Tov, je justifiais mes absences pour des motifs religieux et ça passait très bien. J'en suis certaine car par exemple, au bac de français, je suis tombée sur un texte qu'ils avaient étudié le deuxième jour de Chavouot.. A la limite, c'est plutôt à la fac que ça a été plus compliqué.

Enfin, concernant mes futurs enfants, je pense que je les mettrai dans une école publique au début, jusqu'au collège, et à partir de la fin du collège, école juive. Histoire qu'ils allient l'ouverture sociale et l'ouverture intellectuelle.