Qu'on le veuille ou non, la déportation d'enfants français sur le simple motif d'être nés juifs fait partie de l'histoire de France.
Qu'on le veuille ou non, le fait pour les enseignants d'avoir du mal à enseigner la shoah dans certaines "zones sensibles" est une réalité.
Qu'on le veuille ou non, une partie des enfants exterminés étaient français.
Qu'on le veuille ou non, le devoir de mémoire est de ce fait nécessaire pour éviter que la banalisation de la haine de l'autre se développe.
Qu'on le veuille ou non, les enfants français "issus de l'immigration" sont français et, de ce fait, doivent s'imprégner de l'histoire de France, de nos ancêtres les gaulois en passant par Jeanne d'Arc et Pétain.
Qu'on le veuille ou non, le fait de se dire "encore ces juifs et leurs histoires" revient à occulter un part de l'histoire de France, car la shoah est une composante importante de l'histoire de France du XXè siècle.
Qu'on le veuille ou non, occulter cette part de l'histoire française constitue un risque de dérive: on n'enseignerait plus la monarchie française sous prétexte que nous sommes une démocratie ?