shaul, j'avais deja envoyé ce texte mais puisque les choses ne sont pas encore tres claires...
voici le témoignage d'un ancien prisonnier homosexuel des camps...( Pierre Seel)
"Après avoir du subir vingt fois de suite les memes propos et les memes dénégations, nous vîmes les listes sortir des dossiers. Ils nous fallait les signer, confirmer que ces noms constituaient bien la liste des homosexuels de Mulhouse. Les murs résonnaient de nos cris. Parfois, on nous changeait de bureau. On nous demandait également d'identifier les autres suppliciés, rafflés ce jours la. Alors, nos regards se croisèrent,,terrifiés.
Excédés par notre résistence, les SS commencèrent à arracher les ongles de certains d'entre nous. De rage, ils brisèrent les règles sur lesquelles nous étions agenouillés, et s'en servirent pour nous violer. Nos intestins furent perforés. Le sang giclait de partout. Quane je rouvris les yeux, j'eus l'impression d'être dans une arrière salle de boucherie. La torture avait englouti toute velléité de réflexion. Une violence pure, de celles qui détruisent à jamais . Mais ce fut pour nos tortionnaires une piètre victoire. Car si je signait, comme d'autres, ce document pour cesser de souffrir, il était devenu illisible tant il était maculé de sang."
J'étais terrifié à chaque fois que les hauts parleurs citaient mon nom. Car parfois c'était pour pratiquer des monstruosités expérimentales. Elles consistaient la plupart du temps en de très nombreuses piqûres aux téton. Je me souviens des murs blancs, des blouses blanches, et des rires des infirmiers. Nous étions une demi douzaine , torse nu et alignés contre le mur. Pour réaliser leurs injections, ils aimaient lancer en notre direction leurs seringues, comme on lance des fléchettes à la foire . Un jour, mon infortuné voisin s'écroula, perdant connaissance: la seringue avait atteint le cœur. Nous le revîmes jamais .
J'ai décidé à 59 ans de l'anonymat. Victime du nazisme , je dénonce publiquement aec toute ma force de tels discours qui ont favorisé l' extermination de millions de victimes pour des raisons politiques , religieuses , raciales ou de comportement sexuel. Je ne suis pas un infirme et je ne suis atteint d'aucune infirmité. Je n'ai pas envie de retourner dans les infirmeries où l'ont a soigné mon homosexualité et précisément dans un lieu qui se trouve non loin de la capitale européenne . C'était en 1941, je n'avais que 18 ans. Je fus arrêté, torturé, frappé, emprisonné, interné en dehors de toute juridiction, sans aucune défence, sans aucun procès ni jugement(...) Souffrant du désarroi profond dans lequel nous plonge cette homophobie toujours présente , je tremble en pensant à tous les homosexuels disparus et à tous ceux qui, dans le monde, sont hélas encore torturés ou exterminés avec tant d'autres minorités"
de plus, je n'ai pas l'extrait des méthodes avc les photos d'hommes tout en frappant les homos, mais c'est bien les nazis qui ont inventé cette pratique immonde; ca tu peux en etre certain!!!