Feujesse,

Tant de polemique? Je vais te dire une chose: C'est une question d'identité, et non de "race". Un converti est un juif a part entier.

Permets-moi donc de te poser deux questions, stp:

Qu'est lamour pour toi?

Est-ce que tu crois que D. existe ou pas?

Bennyboy,

Nous etions la religion dominante? Dans le monde? Tu peux preciser cela stp? Car ca me sonne plutot absurd.


Et justement, kle judaisme ne disparait pas. Le nombre de juifs pratiquants a augmenté enormement dans les dernieres 30 ans, ceux qui "s'ouvrent", comme tu dis, cad les juifs non pratiquants, par contre diminuent a vitesse rapide.


Pour prouver que l'amour vrai soit impossible entre juifs et goyim, la question est plutot que la Torah est vraie et qu'elle vient de D. Si ceci est etabli, il faut en tirer les consequences. Si qqn sur ce forum est en doute sur la verité de la Torah, qu'il n'hesite pas a m'envoyer un message privé.

Je finis en condamnant la comparaison au racisme nazi. La difference est que le judaisme n'est pas du tout racial, eet la conversion est possible. Il y a des juifs "black" (juifs ethiopiens), "blanc" (ashkenazes) et "beur" (sepharades), et asiatiques (en Inde).

D'ailleurs il est interessant de voir que les assimilés se plaignent si on mentionne que les consequences du mariage mixte ressemblent a celle de la shoa, et eux memes ils comparent une mitzva de la Torah a l'ideologie nazie.

Shaul , l'amour c'est de sentir ce que l'autre sent, avoir envie de sa chaleur et de son réconfort, avoir besoin de lui confier mes joies et mes peines, ne pas avoir honte de mes larmes ni de mon rire, avoir envie de le voir sourire, aimer son humour et se demander ce qui physiquement vous plait chez lui sans savoir quoi, mais se dire que j'aime tout, aimer ses défauts et admirer ses qualités, avoir envie d'un enfant de lui pour qu'il soit un mélange de lui et de moi, avoir envie d'apprendre ce qu'il connait et de lui apprendre ce que je connais, et puis apprendre des nouvelles choses ensemble, écouter de la musique en blottis sur le canapé en mangeant des noisettes, le regarder et le serrer fort dans une pulsion incontrôlée; l'amour c'est d'être terriblement seule quand il n'est pas là, d'avoir froid quand il est loin; l'maour c'est de ne pas aimer forcément les mêmes films mais d'aller au cinéma ensemble; l'amour c'est des concessions et des efforts, mais que c'est bon de faire des efforts; l'amour c'est essayer d'être moins bordélique pour moi et de faire la cuisine pour lui. L'amour c'est lui, c'est moi, c'est nous; et vive le romantisme.
D. existe-t-il ? Je crois que je suis, je crois encore plus en l'être humain.

Bennyboy,

C'est vrai que j'arrive pas a voir si tu crois que la torah est divine ou pas.

réponse à plusieurs personnes:


princes69: merci beaucoup pour yossi, c'était mon oncle, depuis ma tendre enfance, il m'a appris bien plus que ce que nombreux religieux auraient pu prétendre en savoir.


alors déjà pour ceux qui lisent la torah, c'est bien. Pour ceux qui l'analysent, et méditent dessus, et accèptent de la remettre en question, pour le meilleur et pour le pire, chose que nous tous faire, je leur dit mazal tov.

Mon avis concernant la torah (je ne peux pas vous forcer à être d'accord avec moi, simplement, si c'est possible, de ne pas trop vous emballer):

La torah, en théorie serait un livre sacrée envoyé par D... Pour moi, c'est un symbol qui est bien trop fort pour que la main de l'Homme ne puisse la matérialiser. L'erreur est que l'Homme a quand même décidé, malgré tout, de le faire.

Il faut savoir que toute oeuvre est composée de mots, qui portent un sens acquis par l'expérience et la culture de ceux qui les emploient. C'est d'ailleurs ce qui définie en partie une langue. Or, l'expérience et la culture n'ont rien d'universel, donc, en d'autre termes, elles sont relatives à chaque individu. Les mots évoluent et leur sens change en fonction des époques et des évènements et des individus. Et bien un texte sacrée n'en est pas épargné d'avantage. Si ce que j'ai appris au talmud torah, la torah a été écrite/matérialisée par un homme sous la commande de D..., donc c'est bien un homme qui l'a écrit, avec son sens et ses mots.

La torah ne nous a pas enseigné à l'obéir, mais à l'analyser, à la questionner, et même à la confronter. De rabbi en rabbi,, certaines de ses valeurs changent, certaines lois divines changent, et avec ça, qui je dois croire? La torah? soit! mais si cette torah est enseignée par des rabbins, et que les rabbins n'arrivent pas à se mettre d'accord entre eux, alors je dois faire comment maintenant? et bien c'est très simple, on a qu'à revenir au problème de l'expérience et de la culture. La raison pour laquelle les savants de la torah n'arrivent pas à se mettre d'accord, c'est à cause de ce problème d'expérience. Chacun partage ne expérience qui lui est propre. Dans ce cas, je vais faire de même.

La torah me dis que le peuple juif est le peuple élu par D... Très bien, si D... m'a élu, alors c'est à lui de me faire confiance, et non l'inverse. Ma foi ne doit pas être dictée par D... Elle doit venir de moi-même. Si je dis: "tu aimeras ton prochain", je dois pouvoir l'analyser de manière indépendante et autonome.

Personnellement, j'estime que mon prochain est tout individu, humain ou animal ne portant aucune hostilité à ma personne ou à mon entourage (familial, amical, etc...) Il me semble qu'un goy, n'en plaise à nombreux d'entre vous, a la capacité d'aimer, de respecter, d'apprécier ma personne, ainsi que ma judaïcité. Dans cette situation, je me dois de respecter réciproquement mon prochain.

Je ne me voile pa pas la face, je sais que les juifs ont beaucoup de mal à se faire aimer à l'unanimité, mais je ne recherche pas l'unanimité, je ne recherche que ce qui est à ma portée de main, à mon échelle. Si chacun pensait de la même manière, on attendrait rapidement l'echelle de l'humanité sur sa totalité.

Alors pour répondre à cette question: la torah divine ou non?

Le symbol de la torah,pour moi est plus que divin, mais l'interprétation que les hommes, juifs ou non, en ont fait me donne envie de vomir, on ne peut plus simple.

Un texte ou une personne ou un dieu qui voudrait avoir un peuple qui ne fait que l'obéir sans laisser à ce dernier le droit de le questionner est un tyran, un dictateur. Je ne crois pas que ma religion ne soit une religion de dictature, donc, D... me laisse le droit de le questionner. S'il m'a élu c'est qu'il estime qu'en toute liberté, je vivrais une bonne vie, sans me dicter un chemin tout tracé, mais en me laissant me créer le mien, ce serait trop facile Vous donneriez un diplome à quelqu'un qui a toutes les réponses écrites pour lui à l'avance? Et j'estime que c'est le devoir de chacun d'entre nous.

On m'a dit que dieu me donnait une épreuve, et que il veut me voir choisir le chemin de la torah (ici, je parle de la torah matérielle), et que tous mes frères doivent passer par la même épreuve. Si tout le monde confronte l'épreuve de la même manière, dans ce cas, il n'y a pas besoin dêtre l'élu pour y arriver, tout le monde peut le faire, ce n'est même plus une confrontation qui a le plus de mérite celui qui a résolu le casse tête tout seul, ou celui qui a eu le shéma pour y arriver. Qui a le plus de mérite, le savant squi trouve une formule chimique révolutionnaire, ou celui qui l'applique. Mais qui dit épreuve dit défi. et je le demande, où est le défi quand tout ce qu'on a à faire c'est obéir à une idée toute faite? Le défi ne serait-il pas dans la recherche personnelle de sa propre foi? Si dieu nous a choisit, ne serait-ce pas pour voir nos capacités de nous trouver nous même, et non de nous copier les uns les autres?

A l'heure actuelle, la plus grande partie des philosophies sur l'intellectuelles sont parties du principe de la torah, entre autre, le Livre. Quand on passe un examen, c'est pour montrer le fruit de notre travail, et non celui du voisin. Quand on participe à une compétition de patinage artistique, c'est pour montrer sa propre coregraphie, pas de refaire celle de son concurent parce qu'on a l'impression qu'il en a une meilleure. Quand on crée une oeuvre d'art, on crée, on inove, on ne copie pas. Ce sont des fondements de bases de l'intellectuel, descendant tout droit de la torah.

Alors quand je vois des gens qui me dictent ce que je dois faire au nom de la torah et qu'en utilisant un texte aussi précieux, sans même y avoir réfléchi, je préfère croire en une torah symbolique, pour éviter à mon tour de l'utiliser de leur manière.

Tout ce n'est qu'un exemple, chacun peu le voir comme il veut. Mais si vous commencez à renier vos propres frères parce qu'ils ne sont pas assez pratiquants pour vous, mais alors là vous pouvez être sûr que cette religion va s'éteindre, non seulement parce que vous refusez obstinement à reconnaître les non juifs comme des personnes dignes des juifs, mais en plus parce qu'arbitrairement vous renier ceux qui ne sont pas assez croyants pour vous.

Finalement, la torah que nous possédons, matériellement n'est qu'une pale copie de la véritable divinité. Lire la torah sans la questionner, sans interroger d'autres idéologies c'est comme ne boire qu'un seul vin, sans en avoir gouté un autre, et dire que c'est incontestablement le meilleur vin du monde. Si on a pas gouté à un autre vin, comment pourrait-on le savoir? Et bien en goutant d'autres vins, voyons! Après tout, si c'est le meilleur vin, alors on reviendra vite dessus, n'est-ce pas? Et puis peut-être que vous allez vouloir partager ce vin avec une autre personne qui elle va préférer un autre vin, encore une fois, c'est relatif à l'individu. Vous voulez parler d'identité, parlons-en.

Pendant la shoah, on rasait les crânes des juifs et on leur mettait une étoile jaune pour bien concerver leur identité de juifs. C'est ça que vous voulez? Tous vous ressembler? vous ne voulez pas avoir votre chevelure propre? Pourquoi la pratique de croyance et l'interprétation divine de textes sacrés devrait être différente?

Vous avez peur de vous retrouver seuls, de ne pas arriver à trouver votre propre voie? on dirait que vous craignez de remttre en question vos idéaux parce que vous ne pourriez pas supporter de vous être trompé. Si moi je me trompe, je suis prêt à l'affronter, et à l'accepter. moi au moi, je garderai une paix dans mon âme.
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bon en ce qui concerne l'histoire de race/ identité, nommez comme vous le voulez, cela n'a pas d'importance, le résultat est le même. Continuez à faire la politique de l'autruche, vous courrez droit à votre propre perte.